Par Siméon Isako

Six jours après l’arrestation de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Chef de l’État, les langues se délient à la présidence de la République.

Dans l’entourage de Félix Tshisekedi, plusieurs collaborateurs désapprouvent les critiques négatives portées sur le président de la République par certains membres et cadres de l’UNC, parti de Vital Kamerhe, a appris CAS-INFO.

« Nous assistons à cette saga judiciaire comme vous autres. On n’a pas des points de vue à émettre. Que la justice fasse son travail. Seulement nous désapprouvons cette campagne qui vise à ternir l’image sacrée du Président de la République », confie un membre du cabinet présidentiel qui a requis l’anonymat.

Quelques heures après l’arrestation de Vital Kamerhe le mercredi 08 avril, ses partisans, dont Selé Yemba, conseiller à la Présidence, avaient dénoncé une campagne de diabolisation qui consistait à ternir l’image de leur président du parti afin de l’écarter de la présidentielle de 2023.

Une réaction « partisane qui s’écarte de la vision de l’instauration d’un État de droit voulu par le Cap pour le Changement (CACH). », réplique-t-on dans le camp présidentiel.

« Ceci n’est pas la chasse à la sorcière comme on entend certains le dire. C’est simplement le respect de l’État de droit voulu par la coalition CACH. Vital Kamerhe a été plusieurs fois remis à l’ordre par le Chef de l’État dans le souci de rendre transparente la gestion des fonds alloués aux travaux des 100 jours. Malheureusement ces conseils n’ont pas visiblement porté des fruits », regrette notre interlocuteur.

« Après plusieurs rapports sur la disparition des grosses sommes allouées aux 100 jours, le Président avait plusieurs fois interpellé le Dircab sur ses pratiques louches. Des conseils lui ont été prodigués pour une gestion orthodoxe de ces fonds, malheureusement les choses sont allées autrement ».