Par Tony-Antoine et Roberto Tshahe

« Nous sommes ouverts au dialogue, ça ne sert à rien de dire on va en grève alors qu’on n’a pas toqué la porte de la tutelle, alors qu’on n’a pas posé de revendications ». Un de détails de l’intervention du ministre de l’enseignement supérieur, Steve Mbikayi, ce lundi 19 février dans les medias. Le ministre n’est pas d’accord de la décision de professeurs d’universités d’aller en grève. Ces derniers protestent contre la décision du ministère de tutelle de maintenir le taux de paiement de frais académiques à 920fc le dollar qui, pour eux, pèsera lourd sur leur prime.

« J’ai bien réfléchi, et les enseignants ne sont pas sacrifiés du tout, explique Mbikayi, les enseignants sont payés comme les militaires, les policiers, les fonctionnaires, chaque mois. Je ne pense pas que la population cotise de l’argent pour payer encore de primes aux policiers, aux militaires, et aux fonctionnaires. Alors, les enseignants ne doivent pas réagir sur base de ce qui est aléatoire, la prime est aléatoire ».

Et plus loin, c’est au ministre de brandir la menace de suspension de paiement de salaire à ceux qui iront en grève : « le gouvernement a signé un accord avec tous les syndicats pour récupérer le pouvoir d’achat des enseignants, des corps académiques et administratifs, et c’est accord est en train d’être appliqué. Personne ne peut dire que ce n’est pas appliqué. Ou on va en grève et pendant