Sindika, condamnation

Vingt-quatre heures après sa condamnation à un an de prison dans un dossier de spoliation de terrain à Kinshasa, l’opposant congolais Sindika Dokolo se défend. Dans une interview accordée jeudi au site Africa 243, l’homme d’affaires dénonce la « légèreté avec laquelle sa condamnation s’est déroulée ».

« On me juge et on me condamne par une cour de même niveau que la même cour qui a jugé les mêmes faits et qui m’a donné raison il y a 3 mois », déplore-t-il en fustigeant une « dictature » en cours de radicalisation en RDC.

Face à ce qu’il considère comme une « dérive », M. Sindika interpelle les membres de la Majorité présidentielle de se rendre compte, dit-il, qu’ils sont en train de franchir une ligne rouge au-delà de laquelle, « leur responsabilité juridique et pénale risque un jour d’être engrangée », met en garde l’opposant proche de Moïse Katumbi.

Et d’ajouter, « il va falloir que les gens choisissent leur position, soit ils sont pour la dictature, soit ils sont contre », a-t-il suggéré dénonçant au passage l’imminence d’un referendum visant à maintenir Joseph Kabila au Pouvoir.