Par Grevisse Tekilazaya 

Pour la RDC, l’année 2018 est essentiellement électorale, et ce, d’après le calendrier publié par la CENI. Pourtant, le problème de financement de ces scrutins est loin d’être clarifié. Jusqu’à l’heure actuelle,  le doute et l’incertitude persistent quant à ce. D’après le président de la centrale électorale, la communauté internationale ainsi que d’autres partenaires n’ont pas encore honoré leurs promesses.

Un argument fortement critiqué par l’opposition qui ne voit dans les propos de Corneille Nangaa que la volonté de repousser  aux calendes grecques les élections.  « la CENI n’a jamais introduit la demande auprès de partenaires internationaux pour les élections», déplore la secrétaire générale du MLC, Eve Bazaiba. »Est-ce que le gouvernement de la république a déjà donné un plan de décaissement officiel aux partenaires », s’interroge-t-elle.

Par ailleurs,un autre son de cloche est observé du coté de la majorité présidentielle. La RDC ne  » dépend  » pas de ces partenaires et « elle ne pourra pas se plier aux caprices des uns et des autres. S’ils veulent ils peuvent venir adhérer au processus », répond très brièvement un de ces cadres. Voulant ainsi défendre l’autonomie de cette institution, pour ce cadre de la MP, tout est planifié par la CENI afin d’avoir  les élections crédibles et transparentes.

Quant à la société civile, « il faudrait avoir une planification claire  » pour avoir des élections crédibles, explique Jonas Tshombela, coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise