Par Siméon Isako

Dans un communiqué publié ce samedi 30 janvier dans la soirée, l’Inspection générale des Finances précise que sept personnes sont accusées dans le cadre du dossier Bukanga-lonzo. Dans ce même document parvenu à CAS-INFO, l’IGF confirme « avoir bel et bien remis au Sénateur Matata Ponyo la Copie du rapport pour la partie qui le concerne ».

Le service de communication de l’IGF insiste sur le fait que « la preuve de l’accusé de réception signée par Matata en personne existe ».

Cependant, « pour rester conforme aux exigences de la loi l’IGF a refusé de lui remettre l’intégralité du rapport surtout à sa partie concernant les autres acteurs cités qui du reste sont en contradiction ou en conflit avec lui », précise le service de l’IGF.

A l’occasion, l’ Inspection générale des Finances informe à Matata Ponyo qu' »l n’avait pas commandé un audit mais il avait plutôt émis le vœux que le dossier Bukanga-lonzo soit tiré au claire ».

« Les déclarations de Matata Ponyo sont donc des contre-vérités à classer dans le même ordre que le théâtre du rapport d’une parodie d’enquête Journalistique publié la semaine passée », ajoute l’IGF.

Elle invite le l’ancien premier ministre à « garder son calme comme font les 6 autres personnes citées dans l’affaire Bukanga-lonzo, qui attendent avec sérénité le procès et à « éviter surtout des agitations inutiles ».

Dans une déclaration à la presse, samedi, Matata avait accusé l’IGF d’entretenir un flou autour du dossier de détournement des fonds alloués au projet Bukanga-Lonzo. L’ex premier ministre avait aussi dénoncé le refus par cet organe de lui fournir le rapport de la mission d’audit dont il était demandeur.