Par Siméon Isako

Dans son rapport publié jeudi 26 août, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) indique que la RDC a enregistré une diminution de 21 % des cas des violations des droits de l’homme par rapport au mois de juin.

492 cas ont été recensés pour le mois de juillet contrairement à 624 cas violations pour juin.

Selon ce rapport les groupes armés ont été responsables de 248 atteintes aux droits de l’homme, soit 50% du nombre total de violations enregistrées sur l’ensemble du territoire. Soit une diminution de près de 32% par rapport aux 368 atteintes documentées au mois de juin 2021.

Ce même document qui révèle que les agents de l’Etat ont commis 43% des violations des droits de l’homme documentées en juillet, soit 244 violations poursuit qu’environ 89,4% des violations documentées en juillet 2021 ont été commises dans les provinces affectées par les conflits en RDC, renseigne le BCNUDH. Il s’agit du Nord-Kivu, de l’Ituri, du Sud-Kivu et du Tanganyika.

Dans les provinces non affectées par les conflits, 51 violations des droits de l’homme ont été documentées en juillet 2021, soit 10,5% des violations documentées sur l’ensemble du territoire.

La totalité de ces violations est attribuable à des agents de l’Etat, dont des policiers, des militaires des FARDC et des agents de l’Agence nationale des renseignements (ANR).

Parmi les auteurs de ces violations au moins 35 militaires des FARDC, 6 agents de la PNC et 20 combattants des groupes armés ont été jugés et condamnés.