Par Siméon Isako

Tohu-bohu au sein des Groupes parlementaires katumbistes.

fallait-il s’y attendre? La question reste posée.
Selon certains députés nationaux proches de Moïse Katumbi qui ont requis l’anonymat, « La dictature de l’homme de Kashobwe ne devrait pas durer longtemps au sujet de cette affaire de la CENI qui risque de provoquer un glissement« .

« Nous ne sommes pas ses employés pour obéir à ses faits et gestes. Ont prend notre indépendance, on refuse les diktats de celui qui se prend pour Patron vis-à-vis de ses employés, mettant au-dessus de tout, ses propres intérêts contre ceux du peuple. Ce qui est normal étant donné que sa profession est le commerce depuis son enfance. Il use des méthodes de commerce en politique où il fusionne les partis politiques, rachète les hommes politiques pour les mettre ses pieds en vue d’assouvir ses besoins tendant à occuper le sommet de l’Etat pour protéger ses intérêts personnels« , lâchent-ils.

Certains Députés des groupes parlementaires MS-G7 et AMK et Alliés qui se sont confiés à la presse le vendredi 15 octobre au palais du peuple disent ne pas « se reconnaitre dans la déclaration signée par les Présidents de leurs Groupes parlementaires conjointement avec le Secrétaire de l’Ensemble. Ils refusent la prise en otage du pays par le tandem Utembi-Bukundoa sous les ordres de Katumbi« .

D’après eux, « la dictature de Moïse Katumbi sur les députés de ces deux groupes parlementaires tend vers sa fin« .

Ils expriment leur détermination de participer à la plénière qui va entériner des membres de la CENI.

Même écho du côté de certains ministres pro-Katumbi qui ne « supportent plus l’ordre donné de torpiller l’action du Gouvernement« .

« Etant membres du gouvernement, on a réalisé que cela est une manière de nous pousser à ne pas marquer les points durant ce mandat. Ce qui pourra être très fatal pour la suite de notre carrière. Nombreux de nos députés promettent de participer à la prochaine plénière. De même que ceux du FCC qui ont été abandonnés par le député Manara qui a pris la poudre d’escampette au motif qu’il est allé saisir la déclaration« , ont-ils conclu.
Pendant ce temps, les députés de l’Union sacrée encore fidèles à Félix Tshisekedi s’apprêtent à faire une déclaration ce samedi 16 octobre pour témoigner leur fidélité au chef de l’État et leur accompagnement au processus électoral.