Par Siméon Isako

L’ACAJ poursuit sa série des activités dans le cadre de la sensibilisation pour parvenir à la performance dans la gouvernance de la nation.
Vendredi 12 mars à Kinshasa, cette ONG a organisé une matinée de sensibilisation sur la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et le blanchiment des capitaux.
Plusieurs organisations de la société civile, des directeurs généraux de la DGDA, DGI, les représentants du FPI, DGRAD et autres entreprises publiques ont pris part à cette activité.

Marcelin Bilomba et Jacques Kangudia, respectivement, conseiller principal chargé de questions économiques et conseiller spécial à la coordination pour le changement des mentalités, les répresentants de la Cellule nationale de renseignements financiers(CENAREF) et le Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC) étaient également à cette activité et ont fait un état de lieux de ces fléaux chacun à ce qui le concerne.

« Cette matinée de sensibilisation fait suite aux actions qui avaient été arrêtées par les participants au forum sur la performance dans la gouvernance de la nation, organisé par ACAJ, CCM et APLC, au mois de septembre 2020. Un certain nombre de résolutions avaient été adoptées parmi lesquelles, nous avons mentionné la nécessité de procéder à la sensibilisation de la population mais aussi de tous les acteurs étatiques et non étatiques qui sont directement impliqués dans la lutte contre la corruption, le détournement de deniers publics et le blanchiment des capitaux« , a fait savoir Georges Kapiamba.

Pour le président de l’ACAJ, « En attendant la présentation officielle dudit rapport, nous avons pensé qu’il faut à la veille de la sortie du prochain gouvernement commencer à sensibiliser les responsables de l’administration publique, principalement des régies financières« , a-t-il ajouté avant d’évoquer la méthodologie de la sensibilisation.

« Cette sensibilisation a porté sur deux stratégies. D’abord la conscientisation des responsables sur ce qu’ils doivent faire en termes de respect des règles de la bonne gouvernance des finances publiques et des biens de l’État, et ensuite les informer sur les sanctions pénales qui peuvent s’en suivre en cas de violation de ses règles de bonne gouvernance. Raison pour laquelle nous avons fait intervenir à la fois, l’IGF, qui agit sur les aspects pouvant déboucher sur les sanctions administratives et financières mais aussi le parquet général près la Cour d’appel de Matete, qui les a entretenus sur l’existence d’un cadre légal des règles du droit pénal, qui prévoit un certain nombre d’infractions que tous ces responsables doivent éviter à l’avenir », a indiqué le N°1 de l’ACAJ.