Par Siméon Isako

M. Gérard Bisambu, membre de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a décliné, mardi 23 août 2022 au Pullman hôtel, les différentes obligations de la Centrale électorale, au regard de la nouvelle loi électorale, avec ses innovations, promulguée le 29 juin 2022 par le chef de l’État.

Au milieu d’un panel de quatre intervenants notamment deux députés nationaux et une experte électorale, autour du thème « Comment garantir la transparence du processus électoral avec les innovations de la nouvelle loi électorale ? », Gérard Bisambu a éclairé l’assistance sur les garanties de transparence dont doit faire preuve l’institution chargée d’organiser les élections en 2023.

« La CENI a dégagé certaines recommandations en vue d’améliorer le travail concernant le processus électoral du présent cycle. Les irrégularités constatées en lien notamment avec les dysfonctionnements institutionnels ont conduit à certaines innovations devant conduire à la fiabilité et à la traçabilité des résultats. En observant les élections de 2006, 2011 et 2018, force est de constater que certains problèmes demeurent, mais s’améliorent progressivement. Nous nous efforçons à apporter une valeur ajoutée et c’est le plaidoyer que nous poursuivons dans le souci d’améliorer davantage le code électoral. Notons qu’aucune loi électorale n’est parfaite mais perfectible, donc susceptible d’être améliorée. La Ceni, tel que le recommande la loi qui la régit, travaille sous le mode de la transparence, du professionnalisme et de l’intégrité électorale, en privilégiant l’accessibilité à l’information sous ses différentes formes et tout cela nous l’intériorisons. Nous sommes appelés à organiser les élections qui soient transparentes pour être crédibles et arriver à intégrer la dimension de l’équité, de telle sorte que les résultats amènent l’apaisement que nous recherchons de manière collective. D’autre part, la CENI est appelée à prendre en compte la question relative à la machine à voter (Article 47), mais plutôt du dispositif électronique du vote, à travers la combinaison entre le vote manuel et semi-électronique. La CENI est bien consciente de son obligation de transparence en terme d’ouverture d’information électorale afin qu’elle soit mise à la disposition des citoyens de manière à éloigner la suspicion », a souligné Gérard Bisambu.

L’entame et la clôture de ces moments d’échanges ont été marquées par les interventions du directeur pays d’Internews, Karim-Bernard Dende et la directrice régionale de l’Institut républicain international (IRI).