En raison de la non inclusivité de l'accord, la Majorité présidentielle réclame désormais un troisième dialogue
2 Janvier 2017 | Par Danny Ngubaa
Sans surprise, la Majorité présidentielle déclare non inclusif l'accord de sortie de crise conclu le samedi 31 décembre avec le Rassemblement. Au cours d'un point de presse lundi, le secrétaire général adjoint de la MP, Kokonyangi a justifié cette prise de position par les raisons ci-après :
1. l’accord de la Cenco n’est pas inclusif.
2. Le Rassemblement doit demander pardon pour toutes les morts occasionnées lors de ses différentes manifestations.
3. Enfin, pour le camp présidentiel, le fait que l’option du référendum n’ait pas été retenue dans l’accord du centre interdiocésain, n’est pas acceptable.
Pour la MP, le recours possible à un référendum est consacré dans l’article 5 de la constitution.
Ce sont les 3 raisons avancées par le camp présidentiel pour justifier la non-application de l’accord.
4. C’est pourquoi la Majorité présidentielle en appelle à un 3è dialogue.
Dans la mi-journée, le porte parole du gouvernement Lambert Mende avait insisté qu'un solution soit trouvé pour permettre l'application de l'accord signé sous l'égide de la Cenco.
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