Élections en 2017 ? La Ceni est «prête» à y aller, à condition que les politiques se mettent d'accord
Un centre compilation de la Ceni lors des élections de 2011
16 décembre 2016 | Par Pitshou Mulumba
Les élections en 2017 c'est possible. C'est Corneille Nangaa qui fait cette déclaration. Participant à la commission «élection» jeudi, le président de la Commission électorale nationale indépendante a laissé entendre que son institution était prête à trouver une solution technique pour l'organisation de la présidentielle l'année prochaine. Mais il faut pour cela que les politiques se mettent d'accord. Ces propos ont été rapportés par Vidie Tshimanga, expert du Rassemblement en matière des élections.
Mais cet optimisme risque d’être très vite déçu, tant les divergences persistent encore entre les différents camps. Les délégués du pouvoir et le Rassemblement ne sont pas toujours parvenus à se mettre d'accord sur le sort du chef de l'État après le 19 décembre, la date des élections ou encore la décrispation politique.
« Plus proche de l’échec que de la réussite »
À la commission « Gouvernance des institutions », les délégués ont passé la journée se demander compréhension à retenir du du concept « respect de la Constitution et ses implications sur la résolution de la crise. L'autre divergence majeure concerne le fonctionnement des institutions pendant la période transitoire. « On est plus proche de l’échec que de la réussite », a indiqué, défaitiste, Félix Tshisekedi qui siège à la commission Décrispation.
Il faut dire que les demandes visant à obtenir la fin des poursuites judiciaires à l'encontre d'opposants, particulièrement, de l’ex-gouverneur Moïse Katumbi, de Floribert Anzuluni et des autres, se heurtent toujours au refus du camp présidentiel. Selon le Rassemblement, les options ont été levées et devront être présentées à la plénière ce vendredi qui consacre la fin de ce dialogue de la dernière chance.
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