« La Majorité Présidentielle a fait des concessions passant de 10 à 7 et aujourd’hui à 3 noms. Passer outre cette concession c’est violer l’article 78 de la Constitution ». Pour ceux qui en doutaient encore, le message est clair, la MP n’entend pas du tout faire des cadeaux au Rassemblement. Alors que le débat se durcit sur l’épineuse question de la désignation du futur chef du gouvernement.

Cette réaction rendue publique ce vendredi, 24 heures après l’officialisation par les plateformes du Rassemblement de l’unique nom de Felix Tshisekedi et quelques heures après l’entrée en scène de Raphael Katebe Katoto, désormais candidat, lui aussi, à la Primature, a de quoi compliquer encore un plus la tâche à un accord de plus en plus fragile.

L’autre complication concerne la présidence du CNSA confiée selon la MP à Monsieur Étienne Tshisekedi à « titre personnel » et non au Rassemblement, insiste le pouvoir. C’est ainsi que la MP exige ici encore un consensus sur le candidat qui doit remplacer le leader de l’UDPS au risque de violer le principe de la gestion consensuelle des institutions pendant la période préélectorale et électorale, menace le camp présidentiel.

La balle est dans le camps du Rassemblement, a conclu l’ancien ministre Lumanu Bwana Nsefu qui a lu la déclaration.