Olenghankoy, Kamerhe

Par CAS-INFO

Comme il fallait bien s’y attendre, Olenghankoy a assuré. Invité de l’émission Face à face sur Top Congo, le coordonnateur du Conseil national de suivi de l’accord de la Saint Sylvestre a commenté, dans son style, les dossiers chauds du moment.

«La vie d’un homme politique demande une certaine éthique et de savoir marche sur la bonne voie», a-t-il lâché alors interrogé sur l’affaire de détournement qui a envoyé le directeur de cabinet du Chef de l’État en prison.

Pour Olenghankoy, one ne fait pas la politique pour soi mais pour les autres, a-t-il déclaré en «regrettant» les erreurs commises selon lui par Vital Kamerhe, qui n’aurait pas dû résister à la première invitation de la Justice. Ce refus a permis aux états-majors de prendre la parole. Une erreur, insiste le Chef des Fonus.

L’autre erreur dans laquelle persisterait le leader de l’UNC, selon toujours Olenghankoy, c’est le fait de continuer à forcer une remise en liberté provisoire. D’après lui, c’est un risque. Car il vaut mieux en prison qu’en résidence surveillée.

«Vous savez, en politique, il y a plusieurs scénarios. Il n’y a pas de meilleur endroit pour préserver la vie d’un homme politique et le garder qu’en prison, dès lors que les infractions sont établies», a prévenu M. Olenghankoy tout en faisant croire à un risque d’insécurité pour le prévenu si ce dernier était assigné à résidence. Du Olenghankoy dans le verbe.

Et le président du CNSA d’appeler à la retenue et d’inviter tous à laisser la justice faire son travail. Il a réitéré le même appel au sujet de la polémique provoquée par Thambwe Mwamba autour de l’état d’urgence proclamé par le Chef de l’État. «Contrairement à ce que les gens pensent, ça va s’arranger, [car] ce sont des gens de grandeur valeur », a-t-il suggéré.