Par Gloire Kamandi 

Un groupe d’hommes porteurs d’armes à feu et blanches ont attaqués les installations de la clinique Universitaire de l’UCG, en ville de Butembo. Le fait s’est déroulé la journée de ce vendredi 19 avril 2019 vers 14 heures. Ces éléments armés ont ouvert le feu sur le médecin Richard, expatrié venu du Cameroun et le personnel soignant. Le docteur décédé œuvrait dans la riposte contre Ebola à Butembo.

Les auteurs de cette attaque armée se faisaient passer pour des malades avant de causer plusieurs dégâts au sein de cette structure sanitaire.

Un camion  de l’Organisation Mondiale de la Santé  rencontré dans les enceintes des cliniques universitaire a été incendié également au cours de cette incursion.

″Depuis le matin, ces personnes disaient attendre les spécialistes pour les soins appropriés. C’était une ruse pour qu’elles puissent avoir leur cible. Les personnels soignants ne pouvaient pas distinguer les malades des rebelles Maï-Maï car ils étaient en tenue civile », a fait savoir le Maire adjoint de Butembo.

Par ailleurs, Patrick Tchiko dit déplorer la mort du docteur camerounais. « Vraiment nous regrettons ; nous espérons que pareil cas ne pourra nous arriver″, a-t-il dit.

Peu avant cette incursion, les personnes assimilées aux rebelles Maï-Maï  venaient de faire incursion dans le couvent des prêtres de la paroisse Universitaire de l’UCG la nuit de Jeudi à ce Vendredi 19 Avril 2019. Elles avaient laissé derrière les tracts promettant l’attaque de la Clinique de l’Université Catholique du Graben.

Patrick Tchiko, Maire Adjoint  de Butembo indique que les mesures adéquates sont déjà prises  pour garantir la sécurité aux agents de la santé. Toute fois, il invite la population à collaborer avec les services de sécurité pour éviter ce genre de situation.

A noter que ces dernier temps, les agents de la riposte contre la maladie à virus Ebola dans la ville de Butembo et même leurs installations font face à des menaces de mort. Les autorités congolaises sont appelées à prendre des mesures nécessaires pour assurer leur sécurité.