Conférence des donateurs, KatumbiMoïse Katumbi lors conférence de presse à Géneve en juin 2017 - Photo d'illustration.

Par CAS-INFO

Moïse Katumbi met en garde le pouvoir et la Commission électorale nationale indépendante. Dans une interview vidéo diffusée ce jeudi par la Libre Afrique, l’opposant congolais appelle à des élections cette année comme prévues. Faute de quoi, l’ex gouverneur du Katanga n’exclut pas de recourir « aux grands moyens », a renchéri son porte-parole, Olivier Kamitatu.

« S’il n’y a pas élections, la CENI doit démissionner », commence d’abord l’opposant exilé qui rappelle que la Centrale électorale a déjà « échoué » à deux reprises à organiser ces mêmes élections. En ce moment-là, il y aura une transition sans Kabila », a-t-il poursuivi.

« On veut aller aux élections, mais si cet homme [Kabila] ne veut pas aller aux élections, la date limite c’est cette année-ci, la stabilité de la sous-région [a besoin] de ces élections dans notre pays »

Et d’ajouter, « nous avons aussi des amis chefs d’État dans d’autres pays. Quand ils posent la question à leur collègue Kabila comment est la situation ? Il répond, la situation est sous contrôle. », a souligné ironiquement le candidat d’Ensemble.

Dans une critique acerbe contre le bilan de Joseph Kabila, Moïse Katumbi pointe ensuite pèle mêle, l’insécurité, l’armée « mal payée », des Congolais impayés, l’absence d’infrastructures ou encore les déplacés, etc, avant de lâcher :

« Pour moi, s’il n’y a pas élections cette année-ci, on n’a plus besoin de Kabila. On va constater que ce monsieur veut s’éterniser au pouvoir et il voudra encore instrumentaliser la justice. Le monde entier qui nous suit doit savoir que nous n’allons pas donner un jour de plus à Kabila. On l’a dit plusieurs fois, mais cette année-ci, ne nous condamnez pas, on doit sauver notre pays ».



2 thoughts on “Moïse Katumbi met en garde : « S’il n’y a pas élections cette année-ci, ne nous condamnez pas, on doit sauver notre pays »”
  1. Nous avons prié rien ne marche, nous avons perdu des proches rien ne marche, nous avons étaient enlever rien ne marche, que devons nous faire, les armes nous ne pouvons pas, les poisons n’ont plus. Que devons nous faire, c’est ma simple petite réflexion car l’opposition n’existe pas, le pouvoir n’ont plus, et nous la jeunesse on se sert des marches pieds pour les autres cette fois-ci, jeune voté jeune

  2. Quand je panse à mon confrère de droit de l’homme Rossy mukendi Tshimanga mon âme s’affaiblit je te vu tombe comme un baobab à cause de la liberté je me demande ou sont les politiques ou sont les nationalistes

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