Par P. Ndongo

D’ici le 25 juillet prochain, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) devra lancer l’opération relative à la réception des candidatures pour la députation nationale et la présidentielle. A pratiquement dix jours du début de dépôt des dossiers, les discussions autour de la candidature commune de l’opposition ne sont toujours pas ouvertes bien qu’il y aurait des contacts informels, selon Fiyou Ndondoboni, Président du parti Orange.

Très récemment, Jean Marc Kabund, Secrétaire Général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) avait appelé l’opposition à des échanges urgents afin de pallier à ce problème. Une idée qui n’est pas partagée par tous. D’après Jean-Baudouin Mayo, Secrétaire Général de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le moment n’est pas opportun pour parler du candidat commun.

« On ne peut pas parler de la candidature unique de l’opposition avant la publication des listes définitives des candidats par la Cour Constitutionnelle. C’est quand la cour aura présenté les listes  finales qu’on pourra parler de ce problème. Imaginez  aujourd’hui que l’on choisisse une personne et que sa candidature n’est pas retenue  par la Cour Constitutionnelle, puis il y a plus possibilité de déposer une autre candidature. Nous allons faire quoi ?», s’est-il demandé au micro de la Radio Top Congo.

Hier, vendredi 13 juillet, Jean Pierre Bemba a été investi candidat du Mouvement de Libération du Congo (MLC) à la présidentielle. A cela s’ajoutent, les candidatures de Moise Katumbi, Martin Fayulu, Félix Tshisekedi et tant d’autres. Dans ce cas, pour faire face à la famille présidentielle regroupée au sein du Front Commun pour le Congo (FCC) dont le Président Kabila est l’autorité morale, l’opposition a tout intérêt à éviter d’aller en ordre dispersé aux élections du 23 décembre prochain.