Par CAS-INFO

Il est l’un des quatre gouverneurs qui se trouvent dans la suite du Président Tshisekedi aux États-Unis. A la tête d’une province dévastée par la milice Kamwena Nsapu, Martin Kabuya affirme que sa juridiction  n’a pas bénéficié du concours de la communauté internationale pour se relever après ce conflit meurtrier.

Le gouverneur du Kasaï-Central  sera présent ce lundi aux cotés de Félix Tshisekedi et d’autres membres de sa délégation pour une réunion avec les dirigeants de la Banque mondiale. Ce sera une occasion pour le Chef de l’État de faire un plaidoyer en faveur de quatre provinces du pays touchées par les affres de la guerre.

«Nous sommes présentement ici aux USA à la recherche des bailleurs qui puissent financer les différents piliers de notre programme d’actions », a indiqué à la presse, Martin Kabuya. Selon lui, la priorité doit être, la construction des routes et l’achèvement de la centrale de Katende.

«Nous avons prioritairement la route Kananga-Kalamba Mbuji, la route de Mbuji-mayi, nous avons les routes de desserte agricole, nous avons la centrale hydroélectrique de Katende qui doit être achevée parce que les indiens avaient abandonné ce projet depuis quatre ans , alors nous sommes à la recherche des partenaires qui puissent venir terminer les travaux de construction de cette centrale afin qu’à l’horizon 2022-2023, que le Kasaï puisse être électrifié », a-t-il ajouté.

Selon l’autorité provinciale, le défi de son mandat à la tête du Kasaï-Central demeure « l’électrification » de la province. Martin Kabuya espère convaincre cette institution de Bretton Woods à intervenir financièrement pour le redressement de la province.

Dans la suite de Félix Tshisekedi se trouvent aussi, les gouverneurs de l’Ituri et ceux du Nord et Sud-Kivu. Chacun a préparé des projets intégrateurs et porteurs de croissance avec des indications chiffrées à proposer à la banque mondiale.  Pour bien planifier la rencontre de ce lundi, Félix Tshisekedi a eu samedi, une séance de travail  avec ces gouverneurs, question de leur donner les dernières orientations.