Par Siméon Isako

La commission Politique administrative et juridique (PAJ) de l’Assemblée nationale continue à examiner les propositions de loi initiée par les honorables Aubin Minaku et Gary Sakata.

Les travaux de ce vendredi 26 juin ont consisté à entendre les réponses des auteurs de ces lois par rapport aux préoccupations soulevées par les députés.
Durant cet exercice, l’examen de la conformité de ces lois à la Constitution pour voir s’il y a une disposition ou article qui énerve les lois de la République a été fait.

« l’Assemblée nationale et les commissions travaillent sur base de la Constitution et le règlement intérieur. Jamais nous pouvons faire un travail qui va à l’encontre de ces deux lois. Jamais nous allons arracher l’indépendance de la justice » a lancé le président de la commission PAJ avant d’appeler la population au calme.

« La population doit rester calme parce le processus du vote d’une loi ne s’arrête pas à l’Assemblée nationale parce que le Sénat doit aussi l’examiner avant de l’envoyer au Président de la République », a-t-il ajouté.

Toutefois, cet élu du FCC, dit être conscient du fait qu’une loi qui va à l’encontre de la constitution ne sera pas promulguée par Tshisekidi.

« Je sais, jamais le chef de l’Etat ne pourra signer une loi qui fâche la Constitution », a déclaré le député Lucain Kasongo.

Ces trois propositions de loi ont été à la base des tensions enregistrées ces derniers jours à Kinshasa, Lubumbashi, Mbuji-mayi et Tshikapa.

Les cadres de l’UDPS, LAMUKA et leurs militants réclament le retrait de ces propositions qu’ils juges « anti-constitutionnelles ».