Par Siméon Isako

Dans une déclaration faite, ce mardi 07 Juin 2022 sur le perron du Palais du Peuple après avoir décider de quitter la salle de plénière, les sénateurs membres du Front Commun pour le Congo annoncent la suspension de leur participation à toutes les activités parlementaires liées à l’examen du texte de proposition de loi de révision de la loi électorale dans les conditions actuelles.

Ces derniers dénoncent, « le manque de volonté politique de l’union sacrée d’offrir au peuple congolais des élections véritablement démocratiques dans les délais constitutionnels en cautionnant des scénarios politiques susceptibles de replonger le Pays dans une crise sans précédent ».

Insistant sur la nécessité impérieuse d’avoir un processus électoral inclusif, apaisé, fiable, crédible, transparent et qui rassure toutes les parties prenantes, afin d’éviter au Pays la triste histoire des tensions sociales et des guerres civiles post-électorales, les sénateursdu FCC disent constater « malheureusement qu’en dépit de multiples appels à une recherche sérieuse de consensus sur le processus électoral, l’Union Sacrée de la Nation a délibérément opté pour un passage en force au niveau de l’Assemblée nationale et qu’elle s’apprête à faire de même au niveau du Sénat ».

Pour la famille politique de Joseph Kabila, « sauf à faire preuve de naïveté politique suicidaire, il est clair que l’intention de l’USN est tout, sauf d’organiser des scrutins transparents et inclusifs dans le délai constitutionnel ».

À noter que, c’est ce mardi 07 Juin que le Sénat de la RDC a entamé l’examen, en seconde lecture, de la proposition de loi portant révision de la loi électorale en vue des élections de 2023, après son adoption à l’Assemblée nationale.