La classe politique congolaise a procédé jeudi à la signature de l’« arrangement particulier ». Toute la classe politique, sauf le Rassemblement, la principale coalition de l’opposition et le MLC, le parti de Jean Pierre. Il n’y avait pas non plus grand monde dans la salle du Congrès du côté des diplomates.
Habituellement présents dans ce genre de cérémonie, les ambassadeurs en poste à Kinshasa, du moins ceux des puissances occidentales ont brillé par leur absence. Et en plus, ils ont tenu à le faire savoir par la bouche du représentant de la Grande Bretagne en RDC.
Signalé présent au Palais du peuple abusivement par un partisan du pouvoir, Graham Zebedee n’a pas hésité de réagir. Sèchement.
« Ce n’est pas correct, personne de l’ambassade britannique n’était pas présent, des États-Unis, du Canada et des autres Européens, je cois », a-t-il tweeté.
C'est pas correct. Personne de l'ambassade britannique était présent. USA, Canada et autres Européens non plus, je crois. https://t.co/42hutrObvm
— Amb. Graham Zebedee (@GrahamZebedee) 27 avril 2017
Ce n’est un secret pour personne, les relations entre Kinshasa et les pays occidentaux se sont détériorées ces dernières semaines, à la suite de l’analyse que chaque camp propose sur la crise politique dans le pays.
Opposés dans leur ensemble à la nomination du nouveau Premier ministre Bruno Tshibala qu’il jugent « non conforme » à l’accord du 31 décembre 2016, ces pays se voient, à leur tour, opposés le procès en ingérence dans les affaires intérieures de la RDC par les autorités de Kinshasa.
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