Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi, Lamuka

Par CAS-INFO

La coalition de l’opposition Lamuka réclame la démission du directeur de cabinet du Chef de l’État qui reste incarcéré dans le cadre des enquêtes sur le détournement des fonds publics alloués au programme d’urgence de 100 jours.

«Le maintien de Vital Kamerhe au poste de directeur de cabinet du Chef de l’État dénote d’une complicité tacite du président de la République dans tous les griefs retenus contre lui», a déclaré vendredi Prince Epenge, cadre de la plateforme de l’opposition interrogé par Top Congo.

Pour lui, le fait de n’avoir pris jusque-là aucune mesure ni de limoger ni de suspendre son allié, est contraire au principe d’État de droit prôné par Félix Tshisekedi. «Nous pensons que le Chef de l’État cherche à cacher des choses en le maintenant à son poste », a-t-il ajouté.

Les accusations de Prince Epenge restent dans la droite ligne de l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Martin Fayulu. Dans une déclaration cinglante, jeudi, le leader de l’ÉCidé n’avait pas hésité de mettre en cause directement le Chef de l’État dont la «responsabilité était aussi engagé», avait-il suggéré.

Si l’opposition reconnaît le principe de présomption d’innocence auquel Vital Kamerhe a droit, elle exige néanmoins de «préserver l’honneur attaché à la fonction de directeur de cabinet du président de la république.».