Par P. Ndongo

Ce mercredi 11 juillet, Bob Kabamba, chercheur congolais et Professeur à l’Université de Liège en Belgique, interrogé par la RFI sur le déroulement du processus électoral en RDC a déclaré qu’en cas de candidature du Président Kabila à la présidentielle du 23 décembre prochain, une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel sur tout le territoire congolais serait une option envisageable. Une déclaration qui n’a pas laissé indifférent le Secrétaire Général Adjoint de la Majorité Présidentielle.

« Les problèmes de la République Démocratique du Congo ne se traitent pas à Liège », prévient Joseph Kokonyangi joint par CAS-INFO. Avant de contre-attaquer :

«Qu’il vienne ici, il va nous trouver. Nous connaissons les congolais. Dès qu’il a une portion de pouvoir, il commence à dire n’importe quoi. Nous attendons les bombardiers, mais on ne les a jamais vu », ironise le numéro deux de la MP.

Au sujet des inquiétudes soulevées par le chercheur congolais quant au bon déroulement du processus électoral, notamment l’absence de mise en place des mesures de décrispation ou encore la machine à voter, Kokonyangi répond :

« Nous, ici au Congo, nous vivons en toute quiétude. Le processus électoral est entrain d’être achevé. Nous avons fini avec le dépôt des candidatures pour la députation provinciale. Le 25 juillet, nous commençons avec le dépôt des candidatures pour la présidentielle ».

À deux semaines de l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures, le nom du candidat du Pouvoir reste inconnu. De quoi créditer, selon Bob Kabamba, la thèse d’une potentielle candidature de Joseph Kabila. Pas de quoi intimider Joseph Kokonyangi.