Une femme victime de viol dans le village de Luvungi (RDC), le 3 septembre 2010. AFP/MARC HOFFER

 Par Van Frédéric Tshilanda

C’est un Tshimpidinga déserté. La majeure partie des habitants de ce village situé à l’Est de la ville de Kananga, à environ 25 kilomètres du centre-ville, a regagné les brousses. Et ce 22 février fera une semaine que ce mouvement est observé.

C’est à la suite d’une opération des Forces armées congolaises dans cette contrée, à la recherche des miliciens kamuina nsapu, auteurs présumés de la décapitation il y a deux semaines d’un chef coutumier et sa femme au village katole, situé à environ 30 km de Tshimpidinga.

D’après un habitant, les militaires « sont venus en masse lourdement armés et ont arrêté quelques membres de la communauté, indiquant qu’ils sont impliqués dans la mort du chef de Katole ». Effrayés donc, les villageois se sont sentis obliger à « regagner la brousse », assure-t-il. Ils y vivaient durant les violences FARDC et milices Kamwina Nsapu en 2016