Kabila, Ndaywel

Par CAS-INFO

Il est le fer de lance de la contestation anti Kabila sous le label du Comité laïc de coordination. Isidore Ndaywel, professeur d’université et membre du CLC, a salué jeudi le choix de Joseph Kabila de désigner un dauphin provoquant par ce geste l’espoir d’une première alternance démocratique à la tête du pays.

« La nouvelle des nouvelles c’est qu’il n’y a pas de troisième mandat, que le président Kabila n’est pas candidat, et c’est ça la nouvelle qui nous réjouit parce qu’il s’agit d’une victoire, certes une victoire d’étape mais une victoire importante parce que pour la première fois tout de même, on arrive à un résultat sérieux », a déclaré l’universitaire dans une interview accordée au site d’informations Allafrica.

Cependant, à l’instar des partis de l’opposition et des Mouvements citoyens, le leader du CLC reste prudent. « Tout n’est pas résolu mais on peut dire que le gros, très gros danger est passé. Reste maintenant, bien entendu, à surveiller le reste. », recommande-t-il en faisant allusion aux « embûches » dans le processus. Car pour Isidore Ndaywell, il y a la machine à voter avec laquelle, dit-t-il, la population n’est pas d’accord, mais aussi, le fichier électoral [qu’il faut auditer].

Enfin, Isidore Ndaywel plaide pour la mise en place des mesures de décrispation politique. Mesures, qui devraient permettre à Moïse Katumbi mais aussi à tous les prisonniers politiques de faire acte de candidature.



One thought on “Isidore Ndaywel : « le très gros danger est passé. Reste maintenant à surveiller le reste »”
  1. mesures de décrispation pour sauver Katumbi?Trouver une autre façon pour justifier l’argent que vous aviez reçu de Katumbi. L’argument que vous utilisiez ( celui de non 3ème mandat pour Kabila) étant dépassé. Le peuple ne pourra pas accepter de vous accompagner dans cette salle besogne.

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