Par Siméon Isako

Le ministre des hydrocarbures Didier Budimbu séjourne en Guinée équatoriale, l’un des pays d’Afrique centrale ayant fait des preuves dans la production pétrolière.

Sur place, Budimbu a pris échangé avec son homologue Equatoguinéen Gabriel Obiang Nguema Lima autour de l’exploitation du pétrole et gaz.

Cette démarche dont l’objectif est d’acquérir l’expérience d’autres pays africains qui ont réussi à faire un bond de géant dans le domaine grâce à une production plus accrue de leurs ressources pétrolières,
est prise en perspective du lancement officiel des appels d’offres des blocs pétroliers et gaziers de la RDC dans quelques mois.

Selon le service de communication du ministère des hydrocarbures, « faire de la RDC une grande référence économique d’Afrique grâce à ses potentialités pétrolières et gazières », est le leitmotiv du ministre Didier Budimbu, qui selui ce service, « ne cesse de déployer des efforts considérables afin de mettre en place des trousser des stratégies adéquates dans l’objectif d’attirer davantage d’investisseurs qui permettront à la RDC d’occuper une place de choix dans le top 5 des des pays producteurs de l’or noir et du gaz en Afrique ».

La présence de Budimbu En Guinée Équatoriale est aussi motivée par le fait que ce membre du gouvernement Sama Lukonde veut « comprendre la politique utilisé par certains pays africains classés dans le top 10 des pays producteurs de pétrole en Afrique pour que la RDC puisse emprunter la même voie ».

Il importe de rappeler que le pays d’Obiang Nguema avec comme seule richesse de base le pétrole est bien présent dans le top 10 des pays producteurs du brut avec une production journalière d’environ 206 000 barils/jour, occupant la 7e position en Afrique.

Il fait également partie des pays membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs du pétrole) réunissant aujourd’hui 13 pays : l’Algérie, l’Angola, l’Arabie Saoudite, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, l’Iran, l’Irak, le Koweït, la Libye, le Nigéria, les Émirats arabes unis et le Venezuela.

« L’objectif principal pour les autorités congolaises est que la RDC qui n’en est qu’à 25 000 barils par jour redouble sa production actuelle au regard de ses potentialités », fait savoir la presse du ministère