Par Siméon Isako

Le Centre International pour la Promotion de Développement de Droit de l’Homme (CEIPEDHO), le Groupe d’Actions non-Violantes et Evangélique (GANVE), l’humanisme et Droit Humain (HDH), Justicia ASBL, le mouvement pour les Droits de l’Homme et la Réconciliation (MDR), ainsi que la Nouvelle Dynamique de la Société civile en RDC (NDCSI), tous organisations non gouvernementales des droits de l’homme, n’amenagent le gouvernement provincial du haut-Katanga en ce qui concerne les questions liées à l’insécurité qui sévit dans cette partie de la RDC.

Dans leur communiqué de presse publié ce jeudi et dont CAS-INFO a pu se rassurer de l’authenticité, ces 6 organisations dénoncent la dégradation de la situation sécuritaire dans la ville de Lubumbashi.

Selon elles, cette insécurité est causée suite à des manifestations organisées par des partis politiques contre l’entérinement par l’Assemblée nationale de Ronsard Malonda comme président de la CENI.

Ces structures qui demandent au président Tshisekedi de veiller à ce que nul ne serve abusivement des attributs du pouvoir, tiennent le gouvernement provincial du Haut-Katanga comme responsable de cette situation que traverse les Lushois.

Pour elles, les échauffourées enregistrés le 8 juillet dernier entre les militants du PPRD et l’UDPS étaient à la base des blessés graves dont 5 par machettes dans les deux camps.

« Certains militants de l’UDPS auraient ainsi été séquestrés au siège provincial du PPRD et sont portés disparus », peut-on lire dans ce document signé par ces mouvements citoyens qui font porté la responsabilité de ces violences au gouvernement Kyabula.

Elles appellent également le gouvernement du Haut-Katanga à assumer la responsabilité des atteintes graves à l’intégrité physique et même des disparitions enregistrées ces derniers jours.