Par CAS-INFO

Amnesty international a, dans sa déclaration de ce mardi, appelé Félix Tshisekedi à ne pas nommer dans le prochain gouvernement les personnes qui, selon cette organisation, sont soupçonnées d’atteintes aux droits de l’homme.

« Au président Félix-Antoine Tshisekedi de veiller à ce qu’il n’y ait pas de place dans son gouvernement pour des personnes soupçonnées d’atteintes aux droits humains et que tout complice présumé de tels crimes soit immédiatement soumis à une enquête », peut-on lire dans cette déclaration.

D’après, Joan Nyanyuki, directrice du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International, des personnes soupçonnées d’avoir participé à des atteintes aux droits humains tenteraient probablement d’entraver ou de couvrir les enquêtes sur leur rôle dans des crimes qu’ils ont commis.

Par ailleurs, Amnesty international recommande que le parlement et les autres institutions pertinentes doivent vérifier minutieusement les antécédents de toute personne pressentie pour un poste dans la fonction publique afin d’écarter les responsables présumés de crimes relatifs aux droits humains au regard du droit national et international, en attendant l’issue des enquêtes et des procès qui les concernent.