Par Siméon Isako

Les manifestations contre la prétendue arrivée de la police Rwandaise à Goma ont tourné au vinegre dans le chef lieu de la province du Nord-Kivu.

Les civils ont attaqué ce lundi 20 décembre , les policiers pour protester contre cette fausse rumeur.

Deux personnes sont mortes, 6 autres blessées, 3 armes de la Police Nationale Congolaise emportées par des jeunes et une dizaine de manifestants interpellés lors des manifestations qui ont été signalées dans plusieurs coins de la ville de Goma au Nord-Kivu ce lundi 20 décembre 2021.

Ce bilan a été livré à la presse lors d’une conférence de presse conjointe animée par le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise (PNC) et le porte-parole de l’administration militaire du Nord-Kivu.

Selon ce même bilan, un commissaire de la Police aurait été tué à son poste de travail, renseignent les autorités.

« On a abattu froidement un commissaire de la Police, un agent de l’ordre ! Et on l’a abattu dans son lieu de travail, dans son sous-commissariat et demain vous demandez à cette même Police, la sécurisation alors que vous l’attaquez. Et il n’y a pas que ça, ces gens ont subtilisé les armes de guerre et les armes blanches pour s’attaquer aux forces de l’ordre. Il y a un autre corps que nous allons identifier, mais je suis sûr que ça doit être un agent de l’ordre qui a été sauvagement lapidé », a déclaré le Général Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.

Les autorités de la province ont démenti ce jour, la présence des policiers Rwandais à Goma et dénoncé la violation des lois régissant l’état de siège qui interdisent toute manifestation.