Par Siméon Isako

Il a été nommé par le président Félix Tshisekedi depuis le lundi 03 octobre dernier au poste de chef d’Etat major. Ce dernier qui remplace le général d’armée Mbala Musiense, était jusqu’avant son élévation, commandant de la garde républicaine, unité spécialisée dans la protection du chef de l’État, sa famille, ses biens et hôtes.

Selon l’entourage du chef de l’État, cette nomination s’inscrit dans le cadre du projet de réforme engagé au sein de l’armée congolaise.

Cette décision est l’une des plus importantes prises, ces derniers mois, par le dirigeant congolais, dans ses efforts pour réformer l’armée du pays. En dehors de cette première nomination, le chef d’Etat a procédé à la nomination de deux chefs d’état-major généraux adjoints, à savoir : Ishale Gonza Jacques et l’ancien porte-parole des FARDC, Léon-Richard Kasonga.

« Selon une autre ordonnance, 3 sous-chefs d’état-major généraux ont été nommés : le général-major Ndaywel, patron des renseignements, le général-major Shiko Jérôme, chargé des opérations militaires, le général-major Thomas Kisezo, chargé de l’administration« , précise la présidence congolaise.

Et d’ajouter que cette série de nominations « intervient au moment où la loi de programmation militaire tant souhaitée a été élaborée« .

Depuis plusieurs décennies, la RDC est confrontée à des crises sécuritaires, surtout dans sa partie Est, constamment attaquée par des groupes armés comme le M23 ou les ADF. A son arrivée au pouvoir, Félix Tshisekedi avait entrepris de mettre fin à cette spirale de violences, notamment en imposant un état de siège dans le Nord-Kivu et l’Ituri, mais ces mesures se sont révélées insuffisantes.