Par Siméon Isako

Dans une interview accordée ce lundi 17 octobre à CAS-INFO, le président de la ligue des jeunes du congrès national congolais de Pius Muabilu s’est exprimé au sujet de l’entérinement de nouveaux membres par l’assemblée nationale.

Patrick Eshiba parce que c’est de lui qu’il s’agit a indiqué que l’acte posé le week-end par les élus nationaux fait preuve de la maturité politique des représentants du peuple mais de leur volonté d’amener le pays vers des élections « crédibles, transparentes et apaisées dans le délai prévu par la constitution« .

« Nous saluons la décision salvatrice des nos représentants. La jeunesse du CNC a compris par cet acte que les élus nationaux sont inscrits dans la logique du chef de l’État qui est celle d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. Nous saluons cette option et encourageons tous les congolais à accompagner ces nouveaux membres de la CENI afin que leur travail se fasse dans la quiétude« , a déclaré Patrick Eshiba.

Le N° 1 de la jeunesse du CNC a à l’occasion invité les composantes qui traînent les pas à envoyer leurs délégués au Bureau de la CENI et plénière car dit-il le train de l’organisation des scrutins de 2023 ne s’arrêtera pas.

« Rien peut freiner l’élan pris par le train de la bonne organisation des élections de 2023. C’est pourquoi la jeunesse du CNC appelle ceux qui n’ont pas encore envoyer leurs délégués à la CENI de le faire le plutôt car l’élan pris pour la tenue des élections dans le délai prévu ne sera stoppé par n’importe quelle intimidation. Tous vers les élections de 2023« , a-t-il ajouté.

Eshiba a invité les jeunes de son parti CNC à continuer à accompagner le chef de l’État dans la réalisation avec succès de sa vision afin de lui garantir un deuxième mandat. Ces jeunes sont également appelés à doubler d’efforts pour que le CNC ait la majorité des sièges aux législatives nationales et provinciales pour le parti de Muabilu.

Après l’entérinement de Denis Kadima et les membres de son Bureau, les regards sont actuellement tournés vers le chef de l’État qui devra prendre l’ordonnance d’investir de ces derniers avant leur entrée en fonction.