Par CAS-INFO

Le ministre des droits humains André Lite a échangé ce samedi avec plusieurs délégations venues lui exposer quelques difficultés rencontrées dans l’exercice de leur travail notamment « les bavures des agents de l’ordre ».

La première audience a été accordée à quelques journalistes, avocats et défenseurs des droits de l’homme du Kongo central qui se plaignent « des menaces de la part du gouverneur de cette province en raison de leurs opinions ».
Ces derniers disent qu’ils « vivent en clandestinité ».

« détenus au secret durant 15 jours par certains préposés de l’ANR à l’un de ses bureaux dit 3Z en raison de leurs opinions et traqués depuis », la délégation des « jeunes kabilistes » a été la deuxième équipe a être reçue par le ministre des droits humains.
Ces jeunes ont demandé « la protection de l’État auprès du Ministre des droits humains André Lite ».
Alors que le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, avait ordonné la fermeture de tous les cachots clandestins de l’ANR, plusieurs analystes constatent « malheureusement » que cette mesure souffre d’application car lesdits cachots de l’ANR sont toujours opérationnels à travers le pays. On est en droit de se poser la question de savoir « sur ordre de qui ces installations clandestines continuent à fonctionner ? »

Enfin, le ministre des droits humains s’est entretenu avec la Lucha sur le cas de 8 de ses militants arrêtés à Beni au Nord-Kivu à la suite d’une manifestation contre la prorogation du mandat de la Monusco.
Ce mouvement citoyen demande l’intervention du ministre dans ce dossier.
De son côté, maître André Lite « promet de s’occuper de la situation à toutes fins utiles ».