Par CAS-INFO

« Présenté comme l’un de plus grand philanthrope de la RDC, avec le but de promouvoir l’émergence de la jeunesse congolaise qu’il soutient devant les caméras, le sénateur Guy Loando apparaît aujourd’hui au grand jour comme un véritable fossoyeur de cette jeunesse congolais« , constatent plusieurs analystes qui font allusion au dossier ayant trait au logo de sa fondation.

Cette source qui s’est confiée à CAS-INFO ce lundi 29 mars veut comprendre « comment Monsieur le sénateur, usurpateur en réalité, selon Hamed Kabimba jeune artiste, appuyé par la SOCODA, puisse utiliser sans le consentement de l’auteur, une œuvre d’esprit qu’il a pourtant commandé via ses services et renier son auteur?« .

Et d’ajouter, « La succession des évènements prouve suffisamment qu’il a existé depuis 2018 plusieurs collaborations entre l’artiste et widal fondation de Guy Loando entre autre, la conception des visuels en 2018 d’une célébration privée de la famille du sénateur Loando et la conception des visuels de campagne électorale de l’une des sœurs du sénateur Loando, candidate à mbandaka« .

« Pourquoi négocier en catimini et récuser Hamed Kabimba en public, à quel jeu joue Guy Loando ? Lorsqu’on sait que la fondation widal, traitant Hamed Kabimba, concepteur du Logo d’escroc, a envoyé ses émissaires pour négocier avec la même personne sur un arrangement à l’amiable« , interroge des observateurs qui veulent mieux comprendre la réaction du sénateur Loando.

Il sied de rappeler qu’à ce niveau que le président du tribunal de paix de Kinshasa/Matete, avait pris une ordonnance permissive de saisir conservatoirement les créances et avoirs de l’Asbl Widal appartenant au sénateur Guy LOANDO, élu de la Tshuapa.

Une décision judiciaire consécutive à la plainte de l’artiste Hamed Kabimba, concepteur de l’actuel logo de l’asbl WIDAL appartenant à sieur Guy LOANDO pour utilisation et exploitation illégale de l’oeuvre de l’esprit. Bien que le conseil de Widal a obtenu la main levée des comptes bloqués, l’affaire demeure en justice et le procès n’as jamais eu lieu jusque là contrairement à la manipulation des médias par la Fondation Widal.

C’est dans ce contexte que dans la correspondance adressée aux responsables de la dite Fondation datant du 9 mars 2021, Jossart Nyoka Longo, Président du Conseil d’Administration a.i de la Socoda COOP CA, a rappelé que, « toute utilisation ou exploitation d’une œuvre de l’esprit doit faire l’objet d’une autorisation, l’usager ou l’exploitant est tenu de verser des redevances conséquentes à la Socoda en faveur de l’auteur de l’œuvre ».

L’Etat de droit, devrait être aussi le respect des textes, ainsi, souligne, Nioka Longo, « la Socoda vous fait savoir que les actes posés par votre Fondation constituent une atteinte méchante et frauduleuse, violent et énervent les dispositions des articles 1, 3, 4, 6, 96, 100,… de l’Ordonnance –loi n°86 du 5 avril 1986 » , avant de proposer dans sa chute après avoir démontré noir sur blanc la violation criante des droits de cet artiste, un arrangement à l’amiable entre les deux parties

Retenons par ailleurs que le jeune artiste est affilié à la SOCODA où ses œuvres sont répertoriées et protégées conformément à la Loi. C’est en sa qualité de membre régulier de cette société que Kabimba Hamed a saisi l’unique société de défense des intérêts moraux et patrimoniaux de tous les créateurs d’œuvres de l’esprit contre Widal Fondation pour avoir exécuté son logo sans son autorisation.

Plusieurs analystes qui soutiennent aussi un règlement à l’amiable dans le cadre de cette affaire, craignent que « Guy Loando soit devenu intouchable, vu sa proximité avec les caciques du nouveau régime qui l’entête au point de défier la SOCODA« , S’interroge ces derniers.