Par Siméon Isako

L’entourage du ministre de pêche et élevage se dit « vexé » par les mensonges que tente sans succès de distiller le député national Daniel Safu au sujet d’un « imaginable enrichissement illicite dont est bénéficiaire Adrien Bokele« .

Les proches de ce membre du gouvernement Sama, se disent déçus du fait que « ce parlementaire parachuté ignore totalement certaines réalités et le budget mensuel alloué à ce ministère« .

D’après eux , vu que le ministre Adrien Bokele avait fait la déclaration écrite de son patrimoine auprès du greffier de la Cour constitutionnelle, conformément à l’article 99 de la constitution, seule la justice est à mesure d’émettre un pareil avis après multiples enquêtes fondées sur des preuves tangibles et non Daniel Safu, « un habitué d’acharnement et diabolisation« .

Pour la petite histoire, le député national Daniel Safu, a lors d’une interview accordée aux journalistes, devant l’hémicycle du palais du peuple, le 15 septembre dernier, tenu des propos jugés « diffamatoires » à l’égard des membres du gouvernement.

Ce député fait savoir sans preuves que tous les ministres seraient devenus millionnaires de manière illicite. Il est allé plus loin en citant particulièrement le ministre de pêche et élevage sans attester ses allégations.

Plusieurs analystes , députés nationaux et autres personnalités politiques estiment que le fait pour ce député de Moïse Katumbi de citer explicitement et de manière isolée le ministre de pêche et élevage Adrien Bokete, est sans doute, une preuve d’un acharnement et d’une campagne de sape à son image.

Ces derniers se posent la question de savoir pourquoi « ce lieutenant de Moïse Katumbi, actuellement opposé au président Félix Tshisekedi décide de débuter sa diabolisation alors que Adrien Bokele a sur instruction du chef de l’État et du premier ministre enclenché le processus d’acquisition de 6 bateaux de pêche, démarré la construction et réhabilitation des centres d’alevinage à travers le pays mais aussi la construction du port moderne des pêcheurs à Kinkole ?« 

Qui est Daniel Safu ?

Un ancien journaliste mal réputé, qui s’apprend à tout celui qui ne cède pas à ses chantages ( lui donner l’argent en échange d’un discours laudateur ). C’est exactement la même pratique que l’homme a ramené à l’hémicycle. Malheureusement il est mal barré cette fois-ci parce que Adrien Bokete n’est pas de la race de ceux qui se laissent trainer du bout du nez.
Donc le député, est monté sur le ring sans gants pour faire mal mais son coup de point est allé droit sur le poteau en fer. Et à la fin, qui a mal?
Il est temps de mettre fin aux démarches parlementaires alimentaires que Safu veut raviver comme la vieille pratique lors de l’ancien régime. Seulement c’est l’ère de l’État de droits que le Président de la République veut instaurer à tout prix.

Le procès qui attend Safu

La diffamation ou les propos diffamatoires sont condamnables par la loi. Et mêmes les immunités parlementaires de Safu ne lui éviteront pas la prison. Jusqu’à un an de prison ferme attend Daniel Safu parce que l’entourage du ministre de pêche et élevage a déjà engagé trois avocats pour démarrer dans un bref délai la procédure judiciaire contre cet élu de ensemble pour le changement.

Conformément au code pénal congolais , Safu doit s’attendre à faire la prison pendant plusieurs mois à cause d’avoir enfreint la loi.

Voici le contenu de la loi : « Section VIII : Des Imputations dommageables
et des injures. Article 74 : Celui qui a méchamment et publiquement imputé à une personne un fait précis qui est de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération de cette personne, ou à l’exposer au mépris public, sera puni d’une servitude pénale de huit jours à un an et d’une amende de vingt-cinq à mille zaïres ou d’une de ces peines seulement
« .

Il est donc recommandé au peuple de bien faire attention aux personnes à qui il donne mandat, car tous ne sont pas de bonne moralité et très peu pensent réellement à ce peuple qui reste miséreux alors que ces derniers se pavane dans la gloire de la luxure.

Au peuple et à la justice d’en juger.