Par Siméon Isako

L’éruption du Nyiragongo provoque une crise humanitaire, la communauté tant nationale qu’internationale se mobilisent au secours de la population déplacée. La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi dépêche une délégation avec des dons en vivres et non vivres en faveur des sinistrés. Quelques jours plutard, un tweet de la Lucha-Goma atteste détenir des éléments de détournement, des dons de vivres destinés aux sinistrés commis par les responsables de la FDNT. Un simple tweet qui par la suite prend des proportions démesurées. Et face à ces accusations, la fondation de la première Dame demande à la juridiction compétente d’ouvrir une enquête afin d’établir les responsabilités et de punir les coupables qui oseraient poser des actes inhumains de ce genre à l’égard des populations en besoins urgents d’aide. C’est ainsi qu’une plainte a été déposée contre notamment Ghislaine Muhima, Bertino Kitalyboshi, membres de la Lucha-Goma pour diffamation.

Des paroles sans preuves

Ces trois membres de la Lucha dans sa branche de Goma soutiennent qu’ils détenaient des preuves de détournement, n’a pu rien brandir au public encore. La FDNT a tenu à ce que les responsabilités soient établies pour que les détourneurs soient hors d’état de nuire, même si ces derniers faisaient partie de la Fondation. De l’administrateur du territoire de Rutshuru aux cadres de la FDNT en passant par les accusateurs ( Lucha-Goma), tout le monde a été auditionné sans rien laisser à l’écart, au finish, rien de rien. Mais d’où vient cette histoire de détournement ?

Face à la justice seules les preuves comptent

À ce questionnement la Lucha doit des réponses aux cadres de la FDNT. Seraient-ils accusés à tort ou alors ces accusations visaient la première Dame par ricochet ? Un autre questionnement qui peut-être sera posé devant les cours et tribunaux car
Le tribunal militaire de garnison de Goma a déjà lancé un mandat d’amener visant trois membres de la Lucha de cette juridiction responsables des allégations mensongères à l’égard de la FDNT.

Faut-il démentir ou s’excuser publiquement ?

Entre les deux propositions, la deuxième reste la meilleure, « s’excuser publiquement » car la diffamation est une forfaiture qui entache la personnalité d’un citoyen, et malheureusement la personnalité en politique est sacrée surtout pour une personne aussi responsable que soucieuse de sa population telle que Denise Nyakeru ! Reconnaître un abus de langage ou un désir de faire le buzz en étant à la une de tous les journaux était ou serait le mobile parfait du mouvement citoyen en perte de vitesse depuis l’avènement Fatshi au pouvoir.

Quand on manque Fatshi on vise Denise

Cela pourrait aussi être un mobile solide. Mais pourquoi s’attaquer à un Chef d’État qui ne cherche qu’à rétablir les choses dans l’ordre ? Résultats le béton bloque le mouvement hors norme. Alors il faut contourner le béton Fatshi, et sur la ligne de mire : Denise Nyakeru avec sa FDNT, la cible parfaite. Il semble bien que la Lucha a appris l’art de la guerre, car le bon guerrier ne s’attaque qu’au cœur.

Des excuses pour toucher le cœur

En parlant du cœur, Denise Nyakeru en a. Donc la Lucha ne peut qu’utiliser cette approche pour échapper à la justice déterminer à établir les responsabilités et réparer les préjudices causés. Pour ce faire, des excuses s’avèrent être la meilleure approche pour résoudre à l’amiable le différend. Encore faut-il qu’elles soient sincères pour obtenir pardon de la première Dame.

Règlementer davantage le fonctionnement des organisations de la société civile

C’est à prendre au sérieux. Une réglementation s’impose au mieux urge car la société civile organisée en ASBL, ONG et Mouvements citoyens abuse parfois des droits et libertés lui accordés. Et cela arrivent le plus souvent quand cette dernière, l’organisation de la société civile, se laisse manipuler par des politiques véreux. La société civile est cette base sur qui se repose le pouvoir en place afin de répondre aux besoins de la population, elle ne peut alors s’ériger en adversaire contrecarrant ainsi les entreprises du pouvoir en place visant à améliorer les conditions de la population. Pire encore cherchant à semer le doute dans les esprits et inculquer un autre discours dans l’opinion publique. C’est vouloir une chose et son contraire. Et le cas échéant montre clairement que c’est un discrédit que cherchait tout simplement, cette branche de la Lucha, à jeter sur la Première Dame.
Hier c’était Fatshi, aujourd’hui c’est Denise Nyakeru et demain ça sera qui? Il est grand temps que cela cesse. À bon entendeur…