Par Siméon Isako

La désignation des délégués des confessions religieuses à la CENI continue à faire polémique.
Alors que l’Assemblée nationale a à nouveau accordé un délai supplémentaire aux conféssions religieuses pour qu’elles parviennent à accord, l’ECC estime que ce nouveau timing ne pourrait pas servir à obtenir un consensus.

« Quand on examine la nature de la crise qui bloque la désignation du candidat-président CENI, d’aucuns peuvent comprendre qu’il y a toujours trop de pesanteurs entretenues que même toutes ces prolongations obtenues pour un consensus risquent de ne servir à rien« , a fait savoir l’ECC.

Un nouveau moratoire de 48h a été accordé aux confessions religieuses pour tenter de dégager un consensus sur la désignation notamment du président de la CENI.

Cette nouvelle prolongation a été accordée aux pères spirituels par le président de l’assemblée nationale Christophe Mboso N’kodia, après la demande formulée par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’ECC.

Ce mercredi, les chefs de 6 confessions religieuses ont convié leurs collègues de l’Église Catholique et de l’Église du Christ au Congo (ECC) à une plénière de leur plateforme au siège de la CIME ce mercredi 18 août 2021.

La convocation de l’assemblée plénière de la plateforme par les 6 confessions religieuses tire sa légalité dans l’article 16 de la charte régissant cette structure de la société civile.

« Conformément à l’article 16, paragraphe 2 de notre charte qui dispose : Les réunions de la plénière sont convoquées par le président, par le vice-président en cas d’empêchement de ce dernier ou par la majorité de ses membres », lit-on dans l’invitation envoyée à Monseigneur Utembi et l’évêque André Bokundoa respectivement président et vice-président de la plateforme des confessions religieuses.