Par CAS-INFO

Dans une interview accordée à la presse ce jeudi 12 août, Albert Moleka, ancien directeur de cabinet du feu Etienne Tshisekedi, a donné sa position sur la question de la désignation de nouveaux membres de la CENI et la dépolitisation de cet organe organisateur des élections.

Selon lui, le chef de l’État doit s’impliquer pour garantir la bonne issue du processus de désignation et celui de la dépolitisation de la CENI comme réclamé de plus en plus par les acteurs politiques au nom de l’intérêt de tous.

« Le chef de l’Etat, c’est le magistrat suprême et tant que tel, c’est lui qui assure l’équilibre et la régulation du fonctionnement de toutes les institutions. C’est aussi lui qui doit assurer l’indépendance de chaque institution. Dans le cadre de la CENI, le problème que nous rencontrons souvent, c’est que le chef de l’Etat est lui-même un futur candidat, un futur protagoniste. Il se retrouve dans une position un peu inconfortable. La politique n’étant faite que d’intérêts, quel est son intérêt aujourd’hui par rapport à la CENI? A t-il besoin d’une CENI qui lui échappe ou a t-il besoin d’une CENI qui puisse le servir. C’est ça le problème de conscience pour un président candidat », s’est interrogé l’ancien Directeur de cabinet du feu Tshisekedi.

Ce jeudi 12 août , les députés nationaux se retrouvent afin de mettre entre place une commission paritaire mixte opposition-majorité pour examiner les différents rapports et PV déposés par certaines composantes.