Par Siméon Isako

Le président de l’Envol n’a pas tardé de réagir au communiqué du FCC en rapport avec les futures nominations à la territoriale à travers la République Démocratique du Congo.

Ce député national qui reste opposé aux exigences de la plate forme de Joseph Kabila , indique que mettre en application la demande du FCC est synonyme de tuer l’État.

« La territoriale doit servir à administrer le pays et non se partager les postes entre coalisés pour contrôler les élections. L’Etat doit rester impartial pour tous. La vision du FCC c’est de mettre la territoriale au service des intérêts partisans et tuer l’Etat », a tweeté Delly Sessanga.

La conférence des Présidents du FCC a, au cours d’une réunion tenu le mercredi 9 septembre 2020, a exigé que les nominations à la territoriale bénéficient des « larges consultations  » au sein de la coalition.

« Dans cette perspective, fort des rumeurs faisant état des nominations imminentes des cadres territoriaux par le ministère de l’Intérieur, le FCC a tenu à fixer l’opinion sur ce qui suit : la territoriale participe du cadre institutionnel de l’organisation des élections. De ce fait, la nomination des cadres territoriaux, au niveau tant des entités territoriales décentralisées que celles déconcentrées, doit se dérouler en toute transparence de manière à rassurer toutes les parties prenantes au processus électoral », a fait savoir le communiqué du FCC.

Et d’ajouter :

Selon la conférence de présidents « Ces nominations devraient bénéficier de larges consultations au sein de la coalition. Elles devraient, par ailleurs, s’agissant des entités déconcentrées, tenir compte de l’impératif de la stabilité des cadres territoriaux en fonction, depuis seulement 2018, en prenant en compte les coûts comparatifs pouvant entraîner des mutations prématurées et non préparées, mais dictées uniquement par des mobiles partisans. Ces nominations doivent respecter la procédure prescrite, impliquant les ministères et commissions gouvernementales concernées y compris, les délibérations en Conseil des ministres », exige ce communiqué.