Par CAS-INFO

Le fait se passe le samedi 17 juillet 2022 dernier. Une cohorte des personnes qualifiée « des badeaux » bien musclée , plus d’une cinquantaine au total pénètrent dans une des parcelles de la concession où habite 6 familles.
A leur tête, une dame cagoulée se présentant d’aborder comme avocate puis huissier de justice venant exécuter un certain jugement de la cour de cassation dont l’information n’etait jamais parvenue aux occupants qui seront un peu plutard sinistrés par les actes d’une rare « violence et cruauté » perpétrés en présence des éléments de la PNC sous le commandement de la « huissier de justice » et les fils Mandikala dont l’un de leur est général des FARDC.

Les sinistrés qui se sont confiés à CAS-INFO dénoncent aussi la « complicité coupable du commandant de la PNC ville de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo« .

« Sans avoir accordé même pas une seconde aux locataires alors qu’ils ne sont nullement au courant de cette éventuelle décision de justice qui ressemble à un véritable trafic d’influence, les pillards ce sont emparés des maisons de paisibles citoyens emportant ainsi argent, téléphones, habits de valeurs, documents de travail, cartes bancaires, détruisant les biens et meubles de valeurs« , fait savoir un témoin.

« Je ne sais pas à ce moment où se trouve ma somme de 12.000 $ +450 $!, je ne sais maintenant où se trouvent mes vestes de valeurs et autres biens de valeurs! » , déplore le journaliste Edmond Mucipay l’une des victimes de ce qu’il qualifie d’injustice.

« J’en appelle à l’intervention personnelle du chef de l’Etat, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo car ici, il s’agit de la défense des intérêts d’un faible contre les plus forts, un citoyen contre les détenteurs de pouvoirs et de millions. Une guerre disproportionnée entre les propriétaires de concession et un pauvre locataire qui mérite à ce stade solidarité de tout homme épris de paix« , a-t-il lancé.

Selon les informations recoupées de sources proches du dossier l’arrogance et la terreur qui caractériseraient la famille Mandikala sont dues au fait qu’ils « auraient octroyé quelques portions de terre à plusieurs autorités dont le commissaire provincial de la PNC dans l’affaire qui les oppose à la famille Yav afin qu’ils imposent leurs pensées en violation soit-elle de la loi dans le contexte de l’instauration de l’Etat de droit« .

« Comment une décision de justice peut-elle être exécutée par les Kulunas au lieu des éléments de la PNC comme le préconise la constitution! », regrette une autre victime de cet événement.

Pour les sinistrés « L’Etat de droit prôné par le président de la République Félix Tshisekedi est quotidiennement mis à l’épreuve et surtout saboter par ceux qui sont sensés le rendre une réalité. Ce cas de trafic d’influence dont le Général Kasongo se serait rendu coupable sont multiples et les paisibles citoyens demeurent clochardisés« .

Les victimes annoncent les poursuites judiciaires à l’endroit des auteurs de plusieurs infractions de droit commun dont la destruction méchante, la violation de domicile, atteinte à l’intégralité physique, diffamation, vol en bande organisée.

Tous les efforts fournis pour avoir la réaction du Général Sylvano Kasongo se sont avérés vains.