21 janvier, France

Par Tony-Antoine

Une « simple condamnation » de la France contre « les interventions musclées » de forces de l’ordre congolaises ne suffise pas, pour le Collectif des élus français d’origine congolaise (Cefock). Dans une correspondance adressée au président Macron que Cas-info a pris connaissance dans la soirée de mardi 06 février, cette organisation  commence par rappeler la teneur de la crise politique actuelle que connait la Rdc : « cette crise a pris de l’ampleur, en ce début de l’année, suite à une intervention musclée de l’armée et de la police contre des citoyens qui manifestaient pour exiger du pouvoir de Kinshasa le retour à l’ordre constitutionnel ».

La note paraphée par la présidente de cette association, Claire Tawab, souhaite voir Paris accentuée sa pression sur Kinshasa. La voix de la France « doit être portée au conseil de sécurité des Nations unies pour demander, est-il écrit, d’une part, la redéfinition du mandat de la Monusco sur la protection des civils et d’autre part, le maintien à l’isolement militaire et économique de Kinshasa ». Une posture qui fait suite aux marches du 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018 appelées par le Comité de laïcs catholique, pour exiger l’application intégrale de l’accord de la Saint Sylvestre, au cours desquelles les interventions de forces de l’ordre ont occasionné une dizaine de morts.

L’incertitude politique qui plane sur le Congo date du maintien au pouvoir du président Kabila, au-delà de son mandat qui a pris fin le 19 décembre 2016.




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