FCC, CACH

Par CAS-INFO

L’heure semble à l’apaisement au FCC. Après les déclarations guerrières de ces dernières heures, le Font commun pour le Congo tente de calmer le jeu. À l’issue de sa réunion d’urgence dimanche, il n’est plus question de miser sur la fin de la coalition avec Cap pour le Changement.

«Aucune décision n’a été prise, au niveau des plus hautes instances politiques, pour une cohabitation. La coalition tient encore et ce, malgré ce vent violent. Elle tiendra », a déclaré Patrick Nkanga, conseiller principal du premier ministre en charge des questions politiques.

« La stabilité de l’État vaut plus que les vues militantes du PPRD, de l’UDPS, du CACH ou encore du FCC.», a-t-il ajouté.

Le ton change fortement du côté du Front commun pour le Congo après les vagues suscitées par le premier ministre ces dernières vingt quatre heures. Dans un communiqué au vitriol, Sylvestre Ilunga Ilunkamba ne s’était pas empêché de demander au Chef de l’État d’instruire une action judiciaire contre les magistrats responsables de l’arrestation du ministre de la justice la veille. Une approche perçue comme un manque de respect à l’égard du président de la république et qui a provoqué des vives protestations.

Il faut dire que le week-end a été mouvementé au sein de la coalition FCC-CACH avec l’interpellation de Célestin Tunda. Soupćonné de « faux et usage de faux en écriture » pour avoir transmis, à l’insu du gouvernement un avis sur une réforme judiciaire examinée à l’assemblée nationale, le ministre de la justice a été auditionné par le parquet général près la cour de cassation avant d’être relâché.