Par Siméon Isako

Ils ont échangé ce jeudi 10 septembre sur plusieurs questions liées au droits de l’homme en RDC.

Le ministre des droits humains André Lite et l’Ambassadeur de Suède en poste à Kinshasa ont passé en revue la manière dont le gouvernement congolais fait fasse à des questions liées aux droits de la femme , les victimes des violations des droits de l’homme et bien d’autres sujets liés à ce secteur.

« L’Ambassadeur a rencontré le ministre des droits humains André Lite. Ils sont échangé sur la situation des droits de l’homme en RDC, la justice transitionnelle, la lutte contre l’impunité, l’indemnisation des victimes, les droits des femmes et la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre« , a signifié l’ambassade de Suède.

Il y a peu, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi avait exprimé son souci de faire adopter officiellement par le gouvernement les moyens de réparation des divers abus et crimes commis au pays, à travers une « justice transitionnelle ».

« Pour remédier au lourd héritage des abus des droits humains dans les sociétés qui sortent de conflits armés, le mécanisme de justice transitionnelle s’offre comme un des outils à même de contribuer à lutter contre l’impunité des crimes graves, à faciliter la reconnaissance et l’indemnisation des victimes« , avait déclaré le porte parole du gouvernement.

Cette forme de justice désigne un ensemble de mesures judiciaires et non judiciaires permettant de remédier au lourd héritage des abus des droits humains dans les sociétés qui sortent d’un conflit armé ou d’un régime autoritaire.

« A ce jour, le Président de la République constate que le dossier relatif à cette mesure de justice transitionnelle qui a été soumis pour analyse aux deux Commissions interministérielles permanentes du Gouvernement (celle en charge des lois et règlements, et celle de politique, sécurité et défense), n’a guère évolué. C’est ainsi qu’il demande aux Présidents desdites Commissions de soumettre dans le meilleur délai au Conseil des Ministres ledit dossier pour examen et adoption éventuelle« , avait ajouté Jolino Makelele à l’issue d’un conseil des ministres présidé par Félix Tshisekedi.