Climat, Macron

Par CAS-INFO

Donald Trump n’était pas présent. Qu’importe. Le monde du climat a trouvé son nouveau champion : Emmanuel Macron. Malgré l’absence sans surprise du président américain du sommet de Boulogne Billancourt, près de Paris, le jeune président Français, volontariste, s’est montré déterminé en donnant un coup de pied dans la fourmilière mardi devant plusieurs chefs d’États et institutions publiques et privées.

« On ne va pas assez vite, et c’est ça le drame », a déploré le président français qui a noté que le monde était en train de perdre la bataille contre le réchauffement climatique. Mais que cela ne sera pas sans conséquence. « Dans trente, soixante ou cent ans, Il y en a autour de cette table qui vont disparaitre et leurs populations avec eux », a prévenu Emmanuel Macron.

Le message n’est pas tombé dans les oreilles des sourds. Alors que l’assistance était remplie non seulement des chefs d’États et des gouvernements, mais aussi des philanthropes et représentants de la fiance privée bien décidés visiblement de se bouger. Ils ont bien raison car si la planète qu’ils contribuent à polluer s’effondre, et bien, tout le monde fondra, y compris eux avec leurs milliards.

Pour l’instant en tout cas, les victimes du dérèglement climatique sont connues. Elles se trouvent pour la plupart en Afrique. « L’Afrique ne pollue pas, nous disons à ces pays [qui polluent] de ne pas mettre nos vies en danger et les leur », s’est d’ailleurs alarmé le président du Niger Mahamadou Issoufou. Comment pouvait-il en être autrement pour les petits paysans africains qui génèrent les 80 pourcent de la production agricole du continent, mais qui sont les plus vulnérables de tous lorsque l’irréparable arrive.

La volonté et la détermination du président français sont à encourager au moment où la première puissance mondiale et l’un des plus gros pollueurs, les États-Unis, ont décidé de faire école buissonnière. Mais ce ne sont pas les beaux mots qui arrêteront les mauvaises pratiques de mauvais élevés. L’Afrique attend le versement des 100 milliards annuels par an promis à Cop 21 là-bas même à Paris il ya deux ans. Mais le respect des engagements en matière de limitation de hausse de température jusqu’à 2o. « To make our planet graet again », Monsieur Macron, c’est en posant des actes concrets. Et non avec de beaux discours.