Par Siméon Isako

Le secrétaire général de l’UDPS a dans une interview accordée à CAS-INFO ce lundi 25 octobre réagi à la déclaration faite le week-end par Ensemble pour la République , Lamuka , FCC, CALCC et le CLC, au sujet du nouveau Bureau de la CENI investit le vendredi 22 octobre dernier par le chef de l’État Félix Tshisekedi.

Pour Augustin Kabuya, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, le FCC de Joseph Kabila, Adolphe Muzito, le CALCC et CLC n’ont pas de discours à tenir. Ils veulent simplement tromper l’opinion car le vrai problème est lié aux intérêt personnels.

« Je crois avoir éclairé l’opinion au sujet de cette démarche suicidaire. Ça ne me surprend pas que Fayulu, Katumbi, Muzito, Kabila nous combattent, c’est un retour à la case du départ« , a lancé Augustin Kabuya avant de poursuivre qu’ « ils ont promis de descendre dans la rue pour des manifestations à des grandes envergures, mais ils oublient que c’est l’UDPS qui maîtrise bien la rue, les 37 ans de notre étaient dans la rue et non dans des bureaux climatisés comme eux« .

Le Numéro deux du parti présidentiel, martèle sur le fait que l’UDPS qui est « une machine à mobilisation » est prête à défendre la nouvelle CENI pour obtenir les élections dans le délai.

« Tous ces gens n’ont pas des leçons à nous donner , ils ont tous profité de nous pour être dans l’opposition , Katumbi et même Fayulu. Aucun homme sérieux ne peut soutenir et faire confiance à Kabila dont le bilan est largement négatif ou Fayulu qui s’approprie toutes les fois les structures créées par les autres. La rue c’est notre vie quotidienne« , a dit Augustin Kabuya.

Par ailleurs , Kabuya rappelle que Félix Tshisekedi a gagné les élections en 2018 contre la volonté de Katumbi, Fayulu, l’Eglise catholique et bien d’autres personnalités.

Les signataires de la déclaration du 24 octobre ont affirmé que « le processus des réformes de la CENI et du remplacement de ses membres a été entaché de corruption, de violation des lois, d’absence de concensus et de manipulation par le pouvoir actuel« .

Pour faire face à cette situation , ils ont décidé d’appeler à des manifestations populaires.


« Dans l’intérêt supérieur de la nation et pour sauver les acquis de la démocratie malgré nos différences, décidons d’unir nos forces en d’obtenir par tous les moyens légaux l’adoption concensuelle d’une loi organique sur la CENI et d’une loi électorale pour l’organisation des élections crédibles, libres, transparentes , inclusives et apaisées en 2023.informons l’opinion nationale et internationale qu’à partir de ce 24 octobre 2021 des grandes actions citoyennes seront organisées à travers toute l’étendue du pays exiger l’indépendance, la dépolitisation et la non instrumentation de la CENI en vue des élections crédibles, libres , transparentes, inclusives et apaisées », lit-on dans cette déclaration.