Par Siméon Isako

Dans leur déclaration rendue publique ce mercredi 07 décembre 2022, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, les Etats-Unis, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la République Tchèque, et l’Union européenne se félicitent de la publication du
calendrier électoral, et l’annonce de la date des élections locales, provinciales, législatives nationales et présidentielles prévues pour le 20 décembre 2023 par la CENI.

« En vue du début des opérations prévues en décembre 2022, et notamment des premières étapes de lancement effectif du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs, les partenaires réaffirment leur attachement aux principes partagés de transparence, de liberté, d’inclusivité, et d’impartialité à chaque étape de la préparation des prochains scrutins, afin de garantir la participation de l’ensemble de la population aux élections. Ils encouragent la CENI à amplifier ses efforts de redevabilité et de transparence afin de renforcer la crédibilité du processus électoral, à travers une coopération étroite avec toutes les parties prenantes concernées, notamment la facilitation, en temps utile, de l’accréditation et l’accès aux observateurs, afin d’assurer le bon déroulement des différentes opérations
préparatoires
« , lit-on dans ce communiqué.

Les partenaires appellent toutes les parties impliquées dans la préparation des prochains scrutins à « travailler ensemble pour surmonter les contraintes budgétaires, juridiques, sanitaires, logistiques et sécuritaires identifiées par la CENI« .

Toujours d’après ce document parvenu à CAS-INFO, ces 17 pays et l’UE attachent une importance particulière à « la création des conditions permettant la tenue des élections dans les zones touchées par des conflits, y compris à l’Est du pays ».

Ils appellent les autorités compétentes à « rechercher l’adhésion au processus électoral de tous les acteurs concernés, particulièrement des partis politiques et la société civile, en garantissant l’espace démocratique, y inclus la liberté d’expression et la liberté des médias,
essentielles pour la consolidation de la démocratie et la stabilité en RDC
« .

Ces Etats et l’UE « réaffirment leur soutien au Gouvernement congolais dans l’organisation d’élections transparentes, libres et inclusives, dans les délais prévus par la Constitution« .

Plus loin dans leur communiqué, les partenaires de la RDC « réaffirment leur solidarité avec les populations victimes des conflits, en particulier dans l’Est du pays« .

Dans la même logique, Ils « réitèrent leur soutien en faveur des efforts diplomatiques régionaux, notamment des processus de Nairobi et de Luanda, qui visent au cessez-le-feu, à la désescalade, au retrait et désarmement des groupes armés actifs dans le pays et à la
création des conditions d’une paix durable en RDC
« .