Par CAS-INFO

Les enseignants dits « nouvelles unités » de la province du Sud-Kivu se désolidarisent de la synergie des syndicats des enseignants au niveau de la province. Ils ont décidé de lever le mouvement de grève observé depuis le 10 août 2020, date fixée pour la reprise des cours.

Dans leur déclaration, ces enseignants Nouvelles Unités ont noté que leur mouvement de grève non seulement était devenu politique, mais aussi a été détourné de la revendication principale.

« La structure des enseignants nouvelles unités du Sud-Kivu est affligée de voir que la grève lancée et soutenue par tous les enseignants depuis le 10 août 2020, pour revendiquer le respect de l’accord de Bibwa dont la priorité est la paie des nouvelles unités et la suppression des zones discriminatoires salariales vient d’être transformée en revendication politique visant le départ du maire de la ville de Bukavu. Aucun enseignant n’a intérêt dans cette déviation de cible car les nouvelles unités n’iront pas remplacer le maire à son poste. La grève étant déjà politisée, nous trouvons utile de demander à tous les enseignants nouvelles unités de mettre fin à cette grève et de se présenter à l’école dès ce lundi 17 août 2020 », ont-ils déclaré.

D’après Mutindo Metre, l’un des signataires de cette déclaration, « les enseignants nouvelles unités sont rassurés que la question de leur paie est en cours de traitement ».

La Synergie des Syndicats des Enseignants du Sud-Kivu maintient toujours le mouvement de grève tel que déclaré depuis la reprise des cours. Une pétition a été initiée pour exiger le départ du maire de la ville de Bukavu après la répression « violente » de la marche des enseignants dans la ville de Bukavu afin qu’ils d’exiger le respect des accords de Bibwa signés entre les enseignants et le gouvernement congolais.