Par Siméon Isako

Jacky Ndala, coordonnateur de la ligue de jeunes d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi a été arrêté depuis le dimanche 18 juillet 2021 à Kinshasa.

Plusieurs heures après son arrestation, des ONG de défense des droits de l’homme sont montées au créneau pour fustiger le mode opératoire qui conduit à cet.

L’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), dénonce la violation de l’article 17 de la constitution.

« La procédure utilisée pour l’arrestation de Jacky Ndala, Président de la ligue de jeunes du parti politique Ensemble, a violé l’article 17 de la Constitution. Nous exigeons sa libération ou son transfert auprès de l’autorité judiciaire pr lui permettre d’organiser sa défense« , a écrit Georges Kapiamba sur son compte Twitter.

De son côté, Jean Claude Katende, activiste des droits de l’homme et Président de l’Asadho, affirme que cette arrestation remet en cause l’engagement du Président de la République, Félix Tshisekedi d’humaniser l’ANR.

‹‹ Quelles que soient les raisons, les pratiques utilisées pour arrêter Mr Ndala sont indignes et remettent en cause l’engagement du président Tshisekedi d’humaniser l’ANR. Nous condamnons cette arrestation arbitraire. Libérez Mr Ndala. Petit à petit, le pays retourne à ses vieux démons ››, a-t-il également fait savoir.

Bien avant son arrestation, Jacky Ndala avait enregistré un audio devenu viral dans les réseaux sociaux et dans lequel, il alertait sur les menaces qui pesaient sur sa personne.