Par Siméon Isako

Le président de la République a présidé le conseil supérieur de la défense le mercredi 15 juin 2022 spécialement basé sur la situation sécuritaire dans l’Est.
À l’issue de cette rencontre, mesures ont été prises contre le Rwanda.

« L’exigence faite au Rwanda de procéder au retrait immédiat de ses troupes sous couvert du groupe terroriste M23 du sol congolais et la demande formulée au Gouvernement de la République démocratique du Congo de suspendre tous les protocoles d’accords, accords et conventions conclus avec le Rwanda« , a annoncé le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

Le conseil supérieur de la défense a salué la « forte » mobilisation patriotique de la population congolaise pour le soutien « indéfectible » aux forces de défense et de sécurité de la République démocratique du Congo.

Bien avant, il avait félicité « Les efforts de paix et de médiation engagés par le président angolais João Lourenço dans le cadre de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs et le président Uhuru Kenyatta, du Kenya, dans le cadre de la Communauté de l’Afrique de l’Est« .

D’après Patrick Muyaya, le conseil supérieur de la défense, a chargé le vice-premier ministre de l’intérieur et le commissaire général de la Police nationale congolaise à « prendre toutes les dispositions requises pour éviter la stigmatisation, la chasse à l’homme et tout autre acte de nature à troubler l’ordre public, l’unité et la cohésion nationales durant cette période« , tout en réaffirmant la volonté de poursuivre le processus de paix de Nairobi en cours, pour la pacification de l’Est de la RDC et de toute la sous-région.

Tout en demandant au gouvernement de « mettre davantage les moyens nécessaires à la disposition des Forces de défense et de sécurité, pour assurer la défense et l’intégrité du territoire national de la République démocratique du Congo », le conseil supérieur de la défense, demande aussi à Sama Lukonde et son équipe d’ « assurer une prise en charge immédiate de la population congolaise en détresse, victime des actes de « barbarie et de terrorisme qui ne resteront pas impunis ».