SOMMET-UA Sommet-UA : Commission cherche (toujours) successeur à Zuma16 juillet 2016 | Par Yvon Muya |
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C’est l’un des sujets majeurs du 27e sommet de l’Union Africaine qui se tient à Kigali au Rwanda : la désignation du successeur de Nkosazana Dlamini Zuma à la tête de la Commission de l’UA. Il faudra attendre quelques mois encore avant de connaitre le nom de l’heureux élu. Les chefs d’États, toujours divisés sur le candidat « approprié » ont renvoyé la question à janvier 2017. En cause, le profil des candidats en lice qui n’ont pas bénéficié du soutien de certains dirigeants. Ni Agapito Mba Mokuy, le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères, ni son homologue botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi, enocre moins l’ancienne vice-présidente de l’Ouganda Specioza Wandira-Kazibwe. Personne des trois cités n’a recueilli le suffrage requis pour prendre les commandes de l’organisation. Un groupe de chefs d’États a en effet considéré que ces candidats n’ont pas de poids. Ils se sont abstenus ou voté contre. La RDC s’est abstenue. Ce report pourrait profiter aux nouveaux candidats bien plus coriaces et qui vont venir gonfler la liste au début de l’année prochaine. Il s’agit de l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete, ou encore de l’ancien ministre Sénégalais Abdoulay Bathily. À l’ouverture du sommet dimanche, les chefs d’États se sont penchés en priorité sur la situation au Soudan du Sud. Une force de protection régionale a été décidée. Elle devrait être déployée à Djouba sous la supervision de la Minus, la Mission des Nations unies au Soudan du Sud. D’autres crises sur le continent sont évoquées en coulisses. C’est le cas de la RDC où l'incertitude sur la tenue de la présidentielle fait craindre le retour de la violence ou encore du Burundi où la réelection du président Pierre Nkurunziza pour un 3e mandat contesté a replogné le pays dans le conflit depuis un an. |
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