Par CAS-INFO

Modeste Bahati ne s’avoue pas vaincu. Le leader de l’AFDC-A espère toujours rentrer dans ses droits. Dans un nouveau tweet vendredi, l’ancien membre du FCC a interpellé les institutions de la République, restées silencieuses selon lui dans le dossier qui l’oppose à son ancienne famille politique.

« Toute la classe politique congolaise est appelée à oeuvrer pour un État de droit car ce qui arrive à l’AFDC-A qui après tant de souffrances de campagnes électorales, s’est vue ses élus et ses ministères arrachés de force sans la protection des Institutions », a-t-il dénoncé.

La même semaine, Modeste Bahati avait alerté sur une persécution fiscale dont il se dit victime.

« En sus de la persécution politique (dédoublement AFDC-A, rafle de nos droits et de nos 5 ministères…), c’est maintenant la persécution fiscale, économique et financière à travers les régies financières et les services publics de l’État ».

Le sénateur élu du Sud-Kivu avait appelé le peuple à défendre l’État de droit.

Les relations entre M.Bahati et le FCC se sont détériorées en juin dernier après avoir remis en cause le choix de Thambwe Mwamba au perchoir du sénat.

L’ancien ministre de l’économie avait alors été suspendu avant d’être radié du clan Kabiliste. Son regroupement AFDC-A, deuxième force parlementaire au sein du front avait aussi connu un mouvement de fronde. Deux membres de l’aile restée fidèle à Joseph Kabila ont été nommés au gouvernement.