Par Siméon Isako

Dans son message du week-end à l’occasion de la célébration de la 55 ème édition de la journée nationale du poisson, Adrien Bokele, ministre de la pêche et élevage a évoqué le sujet lié à la relance de l’Office National de pêche et d’aquaculture (ONPA)

Cette structure à caractère technique, dotée de la personnalité juridique, a pour objet de concourir à l’augmentation de la production halieutique et aquacole ainsi qu’à la promotion de la chaîne des valeurs y afférent.

« L’Office National de Pêche, restructuré par l’insertion du sous- secteur aquaculture n’attend que la nomination des mandataires pour son implémentation« , a dit Adrien Bokele.

S’agissant de la construction du débarcadère intégré à Kinkole en faveur des pêcheurs, le ministre a fait savoir que « les fonds sont déjà disponibles pour le démarrage des travaux de construction« .

Ce dernier a indiqué qu’il a entrepris des voyages de travail tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, dans la perspective de l’augmentation de la production nationale.

« A l’intérieur du pays, j’ai réalisé que notre pays dispose des atouts majeurs pour prétendre, dans un très bref délai, à l’essor du secteur de la pêche et de l’aquaculture« , a insisté le ministre.

Le patron de la pêche en RDC s’est engagé à trouver « les solutions idoines pour lever certaines contraintes qui affectent le développement de la pêche et l’aquaculture, notamment : les techniques rudimentaires de pêche et d’aquaculture, du traitement et du stockage des produits de capture ; la carence des équipements de pêche et d’aquaculture; les difficultés d’écoulement des produits de pêche et piscicoles« .

Bokele a plus loin dans son allocution félicité le dynamisme observé auprès des pêcheurs et des aquaculteurs qui, déjà à leur niveau, imaginent des solutions alternatives pour faire face à plusieurs pesanteurs vécues dans l’exercice de leurs métiers et la volonté farouche qu’ils affichent pour fournir du poisson au peuple congolais.

« Hier sous-estimées et considérées comme métiers de dernier recours, la pêche et l’aquaculture sont entrées à nos jours dans le peloton des secteurs productifs qui donnent un grand sourire à tous ceux qui ont compris que ces derniers contribuent d’une manière substantielle et
indubitable à l’augmentation de leurs revenus et à l’amélioration
ostentatoire de leurs conditions de vie.
Le Gouvernement, dirigé avec dextérité par Son Excellence Jean Michel
Sama Lukonde, Premier Ministre, à qui j’exprime également mes sentiments de ma très haute Considération, le Gouvernement, disais-je, à travers le Ministère de Pêche et Elevage, se réjouit de l’éclosion de l’engagement des investisseurs pour développer non seulement la pêche dans les eaux intérieures et maritimes de notre pays, mais aussi une aquaculture commerciale et industrielle
« , s’est félicité Adrien Bokele.

Aussi, poursuit-il, « le Gouvernement s’investit à élargir la zone d’intervention de la pêche industrielle maritime, notamment, en négociant les accords préférentiels de pêche avec les pays de la sous-région. C’est ce que nous avons fait avec des pays partenaires dans ce secteur : L’Angola et la
Namibie
« .